MOZART
BEETHOVEN
QUINTETTES

sam. 12 juillet 2025 18:00
Nicolas Baldeyrou © Jean-Baptiste Millot

Deux partitions jumelles signées Mozart et Beethoven, qui haussent l’art du quintette au sommet du classicisme viennois. Les deux œuvres sont ici interprétées sur instruments historiques, ce qui ajoute à leur charme.

LE PROGRAMME

WOLFGANG AMADEUS MOZART 1756-1791
Quintette pour hautbois, clarinette, cor, basson et piano forte en  mi bémol Majeur K 452 – 26′
Largo – Allegro moderato
Larghetto
Allegretto

 


LUDWIG VAN BEETHOVEN 1770-1827
Quintette pour hautbois, clarinette, cor, basson et piano forte en mi bémol Majeur opus 16 – 25′
Grave – Allegro ma non troppo
Andante cantabile
Rondo: Allegro ma non troppo

LES ARTISTES

GABRIEL PIDOUX
Hautbois classique
NICOLAS BALDEYROU
Clarinette classique
DAVID GUERRIER
Cor naturel
DAVID DOUÇOT
Basson classique
TOMOKI KITAMURA
Piano forte

Si le genre du quintette à vent fut brillamment illustré par Cambini et Reicha au XIXe siècle, puis au XXe grâce à Nielsen, Schönberg, Ibert, Milhaud, Carter, Henze, Ligeti, etc., celui du quintette pour instruments à vent et piano est beaucoup plus rare : après Mozart et Beethoven, qui l’ont quasiment inventé, Albéric Magnard, Nicolas Rimski-Korsakov et André Caplet font partie des rares compositeurs qui le mirent à l’épreuve, sans que l’effectif des vents soit toutefois définitivement fixé : Rimski-Korsakov, ainsi, utilise une flûte et non pas un hautbois.

 

Le Quintette pour piano et vents K 452 de Mozart fut écrit et créé en 1784. Wolfgang éprouvait une grande estime pour cette partition, comme il s’en ouvrit dans une lettre adressée à son père : « Moi-même, je le tiens pour ce que j’ai encore fait de mieux. Ah, que j’aimerais que vous puissiez l’entendre ! » Ce coup d’essai dans une genre qui n’avait jusque-là presque pas été illustré, est en effet un coup de maître, « à la fois musique de chambre raffinée, divertissement aristocratique et parfait exemple de dialogue concertant », selon le musicologue Harry Halbreich.

 

Celui de Beethoven, composé en 1796 et créé le 6 avril de l’année suivante, est une œuvre de relative jeunesse, contemporaine des Sonates pour piano n° 4 à 7 et des Trios à cordes n° 3 à 5, mais antérieure aux premières symphonies et aux premiers quatuors à cordes du compositeur. Beethoven reprend l’effectif mais aussi la tonalité (mi bémol majeur) choisis par Mozart, et signe là une sorte d’hommage ou de réponse à une partition qu’il vénérait.

 

Comme Mozart également, il utilise la structure en trois mouvements : un premier Allegro précédé d’une introduction lente, un mouvement central élégiaque, un finale enjoué. Le tout dans la bonne humeur qui caractérise les œuvres composées par Beethoven à cette époque, là où celles de Mozart recèlent toujours une part de mélancolie.

 

Christian Wasselin

MÉDIAS

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